Monsieur le sénateur, le dispositif que nous avons mis en place vous semble hasardeux. Au contraire, il m’apparaît plutôt que, durant cette période sanitaire si particulière marquée par la pandémie de covid, nous n’avons jamais cessé de nous adapter et de faire preuve d’agilité, avec toujours trois objectifs comme boussole : la santé et la sécurité de nos élèves – nous n’avons jamais cessé d’adapter nos protocoles sanitaires tout au long de l’année –, la bienveillance et le pragmatisme.
Vous évoquez plus spécifiquement les conditions de passage du baccalauréat. Oui, vous avez raison, nous avons souhaité maintenir le grand oral et l’épreuve de philosophie, car il faut préparer nos élèves lycéens à l’enseignement supérieur et conserver au diplôme du baccalauréat sa valeur, de même que son caractère national et solennel.
Pour autant, je le redis, nous tenons bien évidemment compte des conditions sanitaires dans lesquelles nos lycéens évoluent, la plupart d’entre eux étant en demi-jauge depuis octobre dernier, avec une alternance de présentiel et de distanciel. Il faut aujourd’hui répondre à cela de façon très pratique, et c’est notamment ce que nous faisons en adaptant les épreuves de français et de philosophie, ou encore le grand oral.
Je vous rappelle également que, depuis le mois de janvier, nous n’avons cessé d’augmenter progressivement le contrôle continu, qui représente aujourd’hui 82 % de la note globale.
C’est donc avec beaucoup de bienveillance et de pragmatisme que nous allons aborder ces épreuves. Nous le savons, c’est un temps particulièrement important pour nos élèves comme pour leurs parents, et nous mettons tout en œuvre pour que le baccalauréat se passe dans les meilleures conditions, et que nos lycéens en soient fiers.