Attendre, c’est laisser le déficit se creuser un peu plus, remettre en cause notre système par répartition et inciter les Français à épargner plutôt qu’à consommer. C’est faire que la reprise ne se passe pas exactement comme prévu.
À l’inverse, agir dans la précipitation, c’est nier le besoin de consensus et de discussions. C’est risquer de mettre les Français dans la rue et de compromettre aussi la reprise, d’une autre manière.
Tout cela est bien compliqué, mais le pire serait de ne rien faire. Il faut mettre un terme aux doutes, aux tergiversations inutiles – ce sont de légitimes sources d’inquiétude – et passer à l’acte !
Monsieur le secrétaire d’État, vous avez constaté le fiasco d’un projet que personne n’a compris, que même le Président de la République a jugé trop complexe.
Dites la vérité aux Français, même si ce n’est pas forcément très populaire, et proposez-nous des choses simples. Car, on le voit bien, à vouloir tout changer, on ne change rien !