… et augmenter la part des énergies renouvelables de manière à équilibrer ce mix.
Nous devons évidemment réaliser des projections sur ce que nous voulons faire ensuite. RTE (Réseau de transport d’électricité) travaille sur différents types de mix. Quel que soit le scénario retenu – six sont envisagés, avec une part plus ou moins importante d’énergie nucléaire et d’énergies renouvelables –, il va falloir augmenter la part de toutes les énergies renouvelables, l’éolien terrestre n’étant que l’une d’entre elles : il y a évidemment bien d’autres énergies renouvelables !
Quant à la manière dont cela doit être fait, je suis d’accord avec vous : il faut plus de concertation et de visibilité, il faut que les territoires soient mieux associés.
C’est pourquoi j’ai envoyé la semaine dernière une circulaire aux préfets leur demandant d’établir une cartographie permettant de savoir où il est possible, sur chaque territoire, d’implanter des éoliennes et où c’est impossible, en fonction des éléments patrimoniaux, des radars militaires, du vent, bien sûr, mais aussi de la biodiversité, à laquelle nous sommes tous attachés.
À partir de cette cartographie, nous pourrons enfin avoir de la visibilité et associer les acteurs pour que, à la fin, le besoin en énergie soit satisfait au travers d’une meilleure concertation. Je suis sûre qu’en s’y mettant tous ensemble nous y arriverons !