Je suis pleinement d’accord avec les arguments de la rapporteure. Si j’en ai bien compris les contours et la philosophie, l’amendement va largement au-delà de l’objectif affiché.
Comme vous l’avez relevé, madame la rapporteure, avec cet amendement tel qu’il est rédigé, rien n’empêcherait d’inclure les adaptations cinématographiques diffusées sous forme numérique dans la loi de 2011.
De plus, la mesure qui figure dans l’amendement nécessite une concertation avec les professionnels, qui sont pour l’instant très divisés. Le moins qu’on puisse dire est que cette disposition ne fait pas consensus au sein de la profession. Il convient donc de s’interroger sur son opportunité.
Cette proposition de loi présente un énorme avantage : elle fait consensus dans toute la filière du livre. Il faut, me semble-t-il, conserver la philosophie qui sous-tend le texte défendu par Laure Darcos. Même s’il est en développement, le marché du livre audio est encore émergent : il a besoin de se stabiliser. Cet amendement a un champ d’application trop large, et il est prématuré.
J’émets donc un avis défavorable.