Vous n'ignorez pas que, au fil des discussions budgétaires, la commission des affaires étrangères du Sénat a toujours soutenu les moyens du réseau universel. Les priorités que vous exposez, et auxquelles nous adhérons, illustrent bien la nécessité de voter des crédits pour défendre notre influence en matière de sécurité, mais aussi dans les autres domaines de coopération : économique, culturelle, scientifique, voire universitaire. Dans une zone où les conflits sont nombreux, la voix de la France doit être forte, même si nous ne devons pas négliger nos intérêts économiques. Quoi qu'il en soit, la situation est grave.
Nous avions programmé un déplacement, reporté à plus tard en raison du covid, en Australie et en Nouvelle-Calédonie. En Nouvelle-Calédonie, la présence du Parlement serait souhaitable pour expliquer un certain nombre d'enjeux avant le troisième référendum. Si nous perdions d'une manière ou d'une autre une part de notre présence en Nouvelle-Calédonie, les intérêts français s'en trouveraient singulièrement minorés.