Le tour du monde était très fatigant. Je mets souvent près de deux fois le temps passé en mer pour récupérer, soit six mois de récupération pour un Vendée Globe. Lors de mon retour sur terre, c'était un plaisir de retrouver ma famille et mes amis. Je pense que le fait d'être maman et de revenir directement dans le quotidien, les devoirs, le retour à l'école après les vacances, les stages de voile, m'a permis de ne pas avoir le temps de réfléchir, et de ne pas avoir de « Vendée blues ». Je remercie mon fils et ma famille de m'éviter de vivre ce retour difficile que certains peuvent subir.