Intervention de Laure Darcos

Mission d'information Conditions de la vie étudiante — Réunion du 16 juin 2021 à 16h35
Audition de Mme Frédérique Vidal ministre de l'enseignement supérieur de la recherche et de l'innovation

Photo de Laure DarcosLaure Darcos :

Je tiens tout d'abord à vous informer que nous allons réunir demain 300 collégiens du plateau de Saclay pour un direct avec Thomas Pesquet. C'est un événement exceptionnel que je ne manquerais pour rien au monde ! Je suis ravi que soit organisée cette rencontre avec les collégiens de mon territoire.

Madame la ministre, sur la question de la santé, nous avons été alertés sur les conséquences d'un an et demi de visioconférence, notamment sur la santé des yeux. Or les consultations d'ophtalmologie sont coûteuses et il n'est pas toujours facile pour un étudiant d'accéder aux soins. Il n'est pas non plus facile pour les étudiants d'accéder à un rendez-vous, tant cette spécialité est en tension dans beaucoup de territoires.

Je veux aussi insister sur les expériences incroyables lancées sur des campus en province. Je me souviens de l'enthousiasme du président de l'université de La Rochelle ; je retiens également les atouts de l'institut national universitaire Champollion d'Albi, présent sur trois sites différents. La crise a souligné l'importance du cadre de vie pour les jeunes, sachant par ailleurs qu'au cours du premier cycle on peut faire de bonnes études à peu près partout. Les contrats de plan État-Région (CPER) à venir pourraient-ils porter des éléments de cette nature, sachant que certaines villes ne se donnent pas les moyens de développer des campus où la vie étudiante sera au coeur des préoccupations ?

Vous avez parlé des tiers lieux. Il se trouve qu'un maire m'a sollicitée pour savoir s'il pourrait avoir l'autorisation d'ouvrir de telles salles afin de réunir des jeunes et de leur permettre de travailler ensemble. Ces locaux présentent un intérêt certain en termes d'émulation et de convivialité. La question de l'autorisation se pose, car certains préfets ont pu être assez stricts.

À Nanterre où nous sommes allés récemment, nous avons noté des difficultés pour améliorer l'accessibilité de certains locaux aux personnes en situation de handicap. En deux ans, le nombre d'étudiants en situation de handicap y est passé de 202 à 750 alors que leur budget est resté constant. Ces aménagements doivent-ils être abordés dans le cadre des CPER ?

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion