Cet amendement vise à remettre un rapport au Parlement sur l’impact sanitaire et environnemental de l’utilisation du chlordécone comme insecticide agricole dans les territoires de Guadeloupe et de Martinique. Ses auteurs souhaitent que ce rapport permette de faire le point sur les responsabilités, publiques comme privées, dans la prolongation de son autorisation.
Je ne crois pas qu’un rapport au Parlement soit le meilleur vecteur d’information pour faire la lumière sur ce problème. Cette demande constitue, tout d’abord, une forme d’injonction au Gouvernement. Elle revient, ensuite, à placer l’administration en position de juge et partie, ce qui n’est pas compatible avec la nécessité de bénéficier d’une expertise impartiale.
L’avis est donc défavorable.