Objectivement, nous n’avons pas besoin d’un énième rapport sur l’impact environnemental et sanitaire du chlordécone, qui a déjà fait l’objet d’une littérature très abondante, notamment sur le plan scientifique.
S’agissant de la question de la responsabilité, elle a été examinée en profondeur par le rapport de la commission d’enquête parlementaire qui était présidée par le député Serge Letchimy et dont la rapporteure était Justine Benin. Ce rapport relatif à l’impact de l’utilisation du chlordécone aux Antilles a été présenté en décembre 2019.
Désormais, je crois qu’il faut surtout que l’on agisse pour traiter les conséquences de ces pollutions très graves. Les propositions du rapport Letchimy-Benin ont largement inspiré le plan Chlordécone IV 2021-2027, qui vient d’être adopté et qui est doté d’un budget global de 92 millions d’euros.
L’avis est donc défavorable.