Mon général, en septembre 2020, lors de la conférence en ligne Cybersec, le secrétaire général délégué de l'OTAN, Mircea Geoana, a déclaré que le cyberespace représentait un milieu d'opérations distinctes, au même titre que les milieux terrestre, maritime, aérien et spatial. Les cyberattaques pourraient entraîner l'invocation de l'article 5 du traité, en vertu duquel une attaque contre un membre de l'Alliance sera considérée comme une attaque dirigée contre tous les alliés.
La déclaration finale du sommet de l'OTAN évoque clairement les cybermenaces, ainsi que d'autres menaces asymétriques, parmi lesquelles les campagnes de désinformation, l'utilisation de technologies émergentes et de rupture, toujours plus perfectionnées.
La politique française en matière de cyber est-elle en adéquation avec les standards attendus par nos alliés ? Les écarts en termes de R & D et d'investissements ne sont-ils pas inquiétants ? Contrairement à nous, ils affichent leur stratégie offensive.
Comment la France parvient-elle à se positionner vis-à-vis de ses alliés en matière de cyberguerre et de résilience technologique au sein des structures de commandement ?