Merci madame la présidente.
Tout d'abord, je tiens à vous remercier pour votre rapport, monsieur l'inspecteur général. En effet, je me retrouve dans ce que vous énoncez. Les évaluations des études publiques permettent en amont d'ajuster, de poursuivre, d'améliorer, voire de supprimer certaines politiques publiques. Elles contribuent à améliorer la qualité du débat public et à restaurer la légitimité de l'action publique, notamment sur différents défis importants auxquels nous sommes confrontés aujourd'hui comme l'écologie, la sécurité ou le vieillissement de la population. Ces défis sont encore plus importants du fait de la pandémie que nous subissons.
Même si les évaluations se sont améliorées ces dernières années, nous constatons qu'elles ne représentent pas vraiment des outils de débat ni de décision en France. Comme vous l'avez souligné, je pense que l'on constate un manque crucial de participation citoyenne aux débats publics.
Ne croyez-vous pas que l'anticipation et les moyens sont insuffisants pour améliorer la validité des diagnostics ? Ne conviendrait-il pas de permettre aux citoyens d'être associés à ces études ?