Entre 2000 et 2019, les dépenses publiques annuelles par habitant ont augmenté de 7 000 euros, dont 3 400 pour les services généraux des administrations publiques, ce qui est considérable. Cela montre bien qu'il y a eu des dépenses publiques qui ont surtout servi au fonctionnement et pèsent aujourd'hui. Je rejoins les préoccupations de la Cour et l'objectif de réduire les dépenses publiques, mais je me demande si une réduction du déficit à 0,6 % du PIB est suffisante et s'il ne faudrait pas aller plus loin. Je vois bien la difficulté, qui est liée notamment aux dépenses de personnel et aux objectifs de dépense qui augmentent dans certains domaines, comme la défense ou l'aide publique au développement. Comment peut-on dans ce contexte trouver les moyens de limiter la dépense publique ? Vous avez évoqué vos réflexions sur les niches fiscales et l'orientation de l'épargne accumulée.
Sur la question de la protection sociale, dont on voit que les dépenses ont augmenté considérablement, n'est-il pas temps de penser à un autre système de protection sociale ? Le nôtre est aujourd'hui assis sur les cotisations sociales, ce qui limite notre compétitivité. Ne pourrait-on pas le faire davantage reposer sur les transactions financières ?