Je comprends parfaitement la logique qui sous-tend cet amendement. Ses dispositions présentent néanmoins une relative complexité, puisqu’elles concernent la campagne de vaccination, dont je rappelle qu’elle porte quasiment exclusivement sur l’année 2021.
Surtout, elles s’appliqueraient à différentes catégories de personnel, professionnels de santé exerçant en activité libérale, retraités, professionnels sans activité, salariés de centres de santé, ou encore personnels relevant de la fonction publique… Les modalités d’imposition peuvent donc varier sensiblement d’une personne à l’autre, et il faudrait étudier la situation de manière plus approfondie.
Pour cette raison, la commission a demandé le retrait de cet amendement. Nous pouvons néanmoins nous donner rendez-vous pour réexaminer le sujet lors du prochain projet de loi de finances, en nous fixant l’objectif de mener entre-temps un travail plus fin et plus précis. Je partage en effet avec le sénateur Rapin la volonté d’éviter que les personnes qui ont été réquisitionnées pour réaliser les vaccinations aient à s’acquitter d’un impôt supplémentaire. À défaut d’être en première ligne, celles-ci vont également au front.