Ce texte est effectivement équilibré. Il a été amélioré par le travail des rapporteurs, que le groupe UC salue. Nous le voterons, comme nous l’avons dit dans la discussion générale.
Le texte a été amélioré au cours du débat parlementaire. Bien évidemment, nous n’étions pas en mesure de remédier, dans cette proposition de loi, à la pénurie de médecins, en général, et à celle de médecins du travail, en particulier. Ces pénuries relèvent parfois d’une forme de crise des vocations. Néanmoins, le constat a été posé.
Ce texte est le fruit du paritarisme et du dialogue social. Il fallait éviter de remettre en cause les points durs de la négociation, et nous en étions conscients.
Parmi les améliorations à souligner, le texte contribue à réduire les inégalités entre les entreprises et entre les salariés, en matière de prévention et de santé au travail. Il renforce la prévention grâce à la téléconsultation. Celle-ci, loin d’être l’ennemie de la prévention en matière de santé au travail, est au contraire une voie à travailler pour renforcer cette prévention qui est une des faiblesses du système de santé français. Des avancées sont prévues en ce sens.
Nous avons cherché à instaurer une forme de décloisonnement entre la médecine du travail et la santé publique, sans empiéter sur le rôle de chacun, et en trouvant un équilibre indispensable. Ce décloisonnement reste à développer dans un certain nombre d’autres secteurs de la santé.
Je salue de nouveau le travail des rapporteurs et la qualité des débats pendant ces deux jours d’examen du texte. Le groupe UC votera cette proposition de loi.