Nos invités ont aujourd'hui un rôle primordial et prédominant dans la société. Vous avez dit qu'il y a eu des accords et des avancées, mais je regrette qu'il ait fallu que l'Autorité de la concurrence tape du poing sur la table pour qu'on puisse enfin entamer des négociations. Vous avez finalement profité de la division des éditeurs de presse et des agences pour ne prendre aucune décision.
Vous avez évoqué la création du fonds, mais c'est vous qui décidez des sommes et qui l'abondez. David Assouline a rappelé que nous souhaitions que les éditeurs puissent retrouver l'investissement qui était le leur.
J'ai eu la possibilité de rencontrer les représentants de Google dans le bureau du président, avec David Assouline, mais je n'ai pas encore entendu s'exprimer Facebook, qui est resté très discret jusqu'à présent. J'aimerais donc connaître sa position.
Il existe aussi un problème avec les agences de presse. Or la proposition de loi les concerne également. Où en êtes-vous des négociations, notamment avec l'Agence France-Presse ?
Par ailleurs, pourriez-vous nous détailler le contenu du compromis signé par Facebook en Australie, qui a mis fin à la crise qui a agité ce pays ?
Enfin, j'aimerais également savoir ce qui se passe dans les autres pays européens.