Ma première question concerne la propagation de fausses informations et les théories du complot, notamment à propos des « antivax », pour parler d'un sujet d'actualité.
Les réseaux sociaux ont pu contribuer à renforcer les biais cognitifs à l'origine de l'adhésion à différentes théories complotistes. Facebook a réalisé des progrès appréciables en renvoyant à des sites de fact-checking et en insérant des avertissements sous les publications les plus douteuses de manière générale. Face à la montée en puissance des « antivax », où faudrait-il situer la limite entre préservation de la liberté d'expression et politique de santé publique ?
Par ailleurs, sans revenir sur les différents épisodes de la séquence électorale de 2016-2017, les réseaux sociaux ont été accusés d'avoir influencé certaines campagnes électorales sur différents continents. Dans la perspective des scrutins à venir en Europe, notamment en France et en Allemagne, quelles sont les mesures actuellement prises en matière de contrôle des interférences, qu'elle soit nationales ou étrangères ?
Enfin, il est très difficile d'enrayer le cyberharcèlement, sur lequel travaille actuellement une mission d'information et d'évaluation. Les jeunes ouvrent de plus en plus tôt des comptes, notamment sur Facebook. Je pense que les conditions d'utilisation ne sont pas assez explicites. Quel est votre point de vue à ce sujet ?