Intervention de Chantal Deseyne

Commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d'administration générale — Réunion du 23 juillet 2021 à 14h35
Projet de loi relatif à la gestion de la crise sanitaire — Examen du rapport et du texte de la commission

Photo de Chantal DeseyneChantal Deseyne, rapporteur pour avis :

Le passe sanitaire est bien une atteinte aux libertés. D'une certaine manière, il banalise les restrictions. Mais nous sommes dans une urgence sanitaire, et le Gouvernement nous propose un pari. C'est un moindre mal par rapport au risque d'un nouveau confinement, d'un couvre-feu, d'une fermeture des restaurants, des cafés ou des salles de sport.

Sur le plan sanitaire, je suis une fervente défenseure de la vaccination, qui est la meilleure arme contre la covid-19. La totalité des personnes en réanimation aujourd'hui ne sont pas vaccinées ; elles sont de plus en plus jeunes et présentent des comorbidités : 17 % d'entre elles ont des problèmes de surpoids ou d'obésité.

Ce texte n'est pas une panacée, mais il nous donne les moyens de contrer l'épidémie. Une personne vaccinée peut être porteuse de la maladie, mais dans une forme atténuée ; de plus, les risques de la transmettre sont moindres. La situation risque de se prolonger jusqu'en 2022 ou 2023. Peut-on vivre cette période sous cloche, en suspendant nos activités économiques et notre vie sociale ? Le passe sanitaire n'est simple pour personne, ses contraintes sont lourdes, mais c'est un pis-aller.

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