La bonne gestion des flux dans un bâtiment est devenue une préoccupation importante dans un contexte de post-pandémie, ce qui a notamment provoqué une révision en profondeur des plans du futur hôpital de Saclay. Dans ce domaine, conduisez-vous des travaux sur d'autres bâtiments que les collèges ?
Pouvez-vous nous en dire davantage sur la façon dont vous avez mené vos expériences sur la ventilation des salles de collège ? Lors d'une visite récente à Dassault Systèmes, une délégation de l'OPECST a assisté à des simulations de flux d'air dans différents modèles de bâtiments et il nous a été expliqué que la bonne façon de ventiler une pièce dépend fortement de sa configuration interne. Comment la variabilité des plans des collèges est-elle prise en compte dans votre expérience ?
L'arrêt de la Cour de cassation de 2019 qui a conclu vingt ans de procédures judiciaires entre le syndicat national des fabricants d'isolants en laines minérales manufacturées et la société Actis a établi que les performances réelles de la laine minérale n'atteignent pas celles mesurées en laboratoire et qu'il peut exister un facteur 4 entre la performance annoncée et la performance sur le terrain, pour des raisons tenant à la géométrie ou à l'absence de pare-vapeur et d'écran de sous-toiture. Or une étude parue en 2020 révélait que 60 % des artisans utilisant la laine minérale n'appliquent ni l'écran de sous-toiture ni le pare-vapeur. Quelles conclusions le CSTB tire-t-il de cette polémique dans laquelle il a été très impliqué ? Comment souhaitez-vous faire évoluer les comparaisons entre l'évaluation en laboratoire et l'évaluation in situ, voire l'évaluation in silico, méthode appelée à se développer ?
En tant que parlementaires, nous sommes interpellés fréquemment au sujet de la flambée considérable du prix des matières premières, notamment du bois. Le CSTB est-il amené à se prononcer sur ce sujet ?