Nous vous dirons tous qu'il y a une tolérance zéro pour le cyberharcèlement sur nos plateformes. C'est donc aussi le cas pour nous.
On a des choix sur le petit drapeau que j'évoquais, et notamment « harcèlement » ou « cyberharcèlement ». Dès qu'on en a connaissance, on l'examine et on le retire. On fonctionne avec de la modération humaine la plupart du temps, mais des algorithmes peuvent intervenir.
Les modérateurs sont en Europe. On a connaissance de l'aspect culturel. Sur d'autres sujets, comme la haine en ligne, il est très prégnant. Les équipes fonctionnent 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 : il n'y a aucune pause dans la vigilance.
Au-delà, nous avons noté, avec le Covid et l'enfermement des jeunes, une utilisation plus fréquente de nos réseaux de leur part et un mal-être plus prégnant chez eux. Nous avons mis en place de nombreux outils pour les aider et les informer - pas seulement en France mais dans toute l'Europe. Dès qu'ils se sentent mal, voire ont des envies de suicide, on a une sorte de hotline qui leur répond. E-Enfance, avec d'autres entreprises européennes, est un de nos partenaires sur ces aspects-là. Il faut qu'on soit là pour les accompagner.
Nous avons également élaboré un guide pour les parents. Ils ont un rôle clé, mais ils sont souvent perdus. C'est parfois mon cas ! Les choses vont vite, donc il faut que les parents sachent quoi faire. Le Gouvernement nous a invité à participer à cette réflexion. Cela doit être vu dans sa globalité : on ne peut pas se limiter au sujet de ce que l'enfant appuie sur un bouton ou pas, seul dans sa chambre.