Nous allons détailler davantage nos règles d'utilisation. Le harcèlement en ligne et l'intimidation sont strictement et explicitement interdits dans nos conditions générales d'utilisation. Ce comportement abusif recouvre à la fois ce qui concerne les menaces et propos désobligeants qui visent à se moquer, à humilier, à embarrasser, à intimider ou à blesser une personne, tout contenu qui insulte ou dénigre autrui sur la base d'attributs tels que l'apparence, tout contenu qui encourage le harcèlement coordonné, qui discrédite les victimes de drames violents, tout propos qui souhaite la mort, la maladie grave ou tout préjudice grave à une personne ou une personnalité publique, tout ce qui concerne le harcèlement sexuel, les menaces de piratage, de chantage, tout contenu qui menace de relever des données et renseignements permettant l'identification d'une personne - y compris l'adresse du domicile, l'adresse électronique, le numéro de téléphone, etc.
Toutes ces règles sont énoncées dans nos conditions, et elles sont ensuite utilisées dans le processus de modération. Il y a d'abord une modération technique par algorithme : nous avons par exemple des listes d'insultes en français et nous bloquons tous les contenus qui s'y réfèrent, et tous les outils qui permettent, avec ces mots-clés, de faire une recherche sur la plateforme. Ensuite, une modération est effectuée par des opérateurs humains, des personnes qui comprennent et parlent le français. On encourage nos utilisateurs à signaler les contenus qu'ils jugent inappropriés : un bouton de signalement est intégré à l'application et permet de détailler la raison qui fonde ce signalement.
Plusieurs types de contenus peuvent être signalés : des vidéos, des hashtags, des commentaires, des messages ou même un profil d'utilisateur. Ces contenus signalés par les utilisateurs sont revus par des modérateurs humains qui, encore une fois, comprennent et parlent le français.
Nous publions tous les six mois un rapport de transparence : le dernier, concernant le second semestre 2020, fait état de 89 millions de vidéos supprimées dans le monde entier parce qu'elles enfreignaient les règles communautaires ou les conditions de service, et parmi cette masse, 6,6 % ont été retirées car elles étaient contraires à nos règles en matière de harcèlement. 89 millions paraît un chiffre important, mais cela représente environ 1 % de toutes les vidéos téléchargées sur TikTok. Donc 99 % des vidéos TikTok respectent nos conditions. Les gens viennent en général sur TikTok pour s'exprimer, se mettre en scène et partager leurs passions, et pas pour critiquer le voisin.
92 % des vidéos ont été supprimées avant de faire l'objet d'un signalement, 83 % l'ont été avant d'être visionnées ne serait-ce qu'une fois, et 93,5 % ont été retirées moins de 24 heures après leur mise en ligne.
Nous avons un centre de sécurité qui a été ouvert à Dublin, avec des équipes dédiées à la sécurité de la plateforme, qui garantit un suivi 24 heures sur 24 tout au long de l'année.
Nous avons aussi des paramètres de sécurité à la disposition des utilisateurs. Je pourrai y revenir.