TikTok se présente comme une plateforme créative et éducative. Les fonctions de réseau social existent évidemment : nous les avons développées ensemble, mais certaines sont bridées, notamment pour les jeunes utilisateurs. Nous mettons vraiment en avant les contenus créatifs et artistiques, et ceux qui visent à informer, éduquer et sensibiliser. Des utilisateurs sont spécialisés dans le savoir-être. Il est en effet important de donner des codes de comportement satisfaisant sur les réseaux. Nous pourrions citer des personnes qui se spécialisent dans les conseils donnés aux internautes, y compris pour se présenter à un entretien d'embauche, en dehors même des réseaux sociaux.
Des vérifications sont également effectuées : au moment où les gens s'inscrivent, ils donnent leur adresse mail et / ou leur numéro de téléphone. On a donc des données qui permettent de remonter aux utilisateurs en cas de besoin ou de réquisition.
Par ailleurs, ce qui rend la chose difficile est la nécessité de concilier plusieurs principes. Il faut protéger les utilisateurs - lutter contre les discours de haine et d'intimidation - mais d'un autre côté, il y a la liberté d'expression, la protection de la vie privée et des données personnelles. Vous êtes habitués à gérer cet équilibre dans votre travail législatif. On essaie de mettre le curseur au bon endroit et nous utilisons vos recommandations pour continuer à faire évoluer nos mécanismes. Nous sommes d'accord avec le fait que la sensibilisation et l'éducation sont la clé. Nous encourageons toutes les personnes qui peuvent apporter ces messages de bons comportements à être présents sur notre plateforme et à communiquer pro-activement et positivement en direction de nos utilisateurs.
J'ajoute que, pour une personne qui se sentirait harcelée sur TikTok, il est assez facile de supprimer les commentaires et l'accès d'une personne à ce compte. Une fois que c'est fait, c'est définitif.