Notre première préconisation vise à engager une meilleure sensibilisation de tous les acteurs afin de mieux comprendre les situations de handicap, interpréter les attitudes et les comportements et, ainsi, adopter le bon positionnement vis-à-vis d'un élève avec handicap. Cela vaut aussi bien pour les élèves que pour les professionnels de l'éducation, les enseignants, les assistants d'éducation et les personnels des collectivités territoriales.
Notre deuxième préconisation vise à développer des actions de soutien par les pairs. Cela a été réalisé à titre expérimental sur certains territoires, notamment en région lyonnaise, où des élèves ayant une différence physique visible, qui se plaignaient des moqueries répétées qu'ils subissaient, ont pu participer à des ateliers entre pairs. Cela leur a permis d'échanger sur leur vécu, sur la manière dont ils répondent à une situation de harcèlement. Cette « pair-aidance », qui est quelque chose de très fort chez nous et s'applique à bien d'autres domaines, nous semble devoir être encouragée et favorisée, même si elle n'est évidemment pas la seule solution. Elle vise à outiller les jeunes pour répondre à des situations de harcèlement.