Merci pour votre présentation des avancées françaises en termes de lutte contre le dopage. Il s'agit là d'un élément déterminant pour le sport français et surtout international, et je me félicite que notre commission suive ce dossier de près.
Malgré une période difficile, l'activité de l'Agence a été assez bien préservée en 2020 et 2021. La comparaison avec d'autres pays montre que la France a très bien tenu. Tant mieux ! Il aurait été fâcheux, en effet, que les contrôles diminuent avant les grandes compétitions, et notamment les Jeux.
Vous avez salué la loi qui transpose les évolutions du code mondial antidopage dans notre droit. Il y avait urgence, en effet. Et vous nous avez présenté les enjeux qui sont devant vous pour les prochaines années.
Le nouveau pouvoir d'enquête de l'Agence est bienvenu, mais il implique des missions supplémentaires. Aurez-vous les moyens nécessaires ? Ces missions ne peuvent pas être accomplies à effectifs constants. Vous dites vouloir porter le nombre de contrôles de 9 000 à 12 000, mais avec quels moyens humains ?
Vous avez indiqué qu'un budget d'environ 700 000 euros était à prévoir pour 2022. Avez-vous des garanties du Gouvernement pour ces crédits ? Vous avez parlé de plusieurs millions d'euros pour la suite. Qu'est-ce à dire ? Deux, trois, quatre millions ?
Le Sénat va entamer l'examen de la proposition de loi visant à démocratiser le sport en France. Ce texte ne comporte pas, à ce jour, de dispositions relatives à la lutte antidopage. C'est pourtant l'occasion de faire bouger les choses. Avez-vous des propositions à nous transmettre qui pourraient y être intégrées ?