L'AFLD a de nouveaux pouvoirs, pour faire face à des défis nouveaux. L'Agence sera dorénavant en mesure de mener elle-même des perquisitions, avec l'autorisation préalable d'un juge, ce qui devrait avoir un effet dissuasif fort.
La possibilité de conserver pendant dix ans, par congélation, les échantillons prélevés constitue une autre arme dans la lutte antidopage. En témoigne l'exemple du cycliste Juan Cobo, vainqueur du Tour d'Espagne en 2011 mais déchu de son titre huit ans plus tard à la suite d'anomalies relevées dans son passeport biologique. Est-ce suffisant pour pouvoir espérer un sport propre, débarrassé des tricheurs ?
Par ailleurs, ne pensez-vous pas qu'il faudrait davantage s'attaquer aux têtes pensantes pour démanteler les réseaux plutôt que d'exclure un sportif ? Les quatre postes dédiés à la cellule d'investigation de l'AFLD suffisent-ils, face à des cibles nombreuses, mouvantes et parfois basées à l'étranger ?