La qualification professionnelle des médecins ne fait pas de doute : il ne pourrait y avoir fissuration de la profession que si ce standard n'était pas respecté. C'est le risque que fait courir le recours à des personnes non qualifiées, notamment dans des pays étrangers, qui expose les citoyens à un risque.
Le secret médical est un des piliers de notre exercice. Or nous risquons de voir des données de santé mises sur la place publique par l'intermédiaire de plateformes, sans cadre juridique précis. Certaines plateformes pourraient être soutenues par des sociétés d'assurance ou des banques souhaitant connaître l'état de santé de groupes de populations, et optimiser ainsi le risque qu'elles prennent. Nous devons être très vigilants : il faut sécuriser les données, et garantir le secret des échanges entre le professionnel de santé et le patient. Les plateformes ne doivent proposer qu'une mise en contact, et n'avoir en aucun cas accès aux données médicales.