Je vais commencer par des données socio-économiques et scientifiques.
Qui est concerné par le sujet dont nous avons traité ? Beaucoup de monde puisque 10 % de l'humanité vit à moins de dix mètres d'altitude. De plus, la hausse de niveau de la mer est inéluctable. Vous voyez un graphique qui montre une courbe du GIEC retraçant une projection de la hausse du niveau de la mer dans le temps. On voit qu'à l'horizon 2100, selon notre capacité à maîtriser ou non les gaz à effet de serre, le niveau de la mer s'élèvera au minimum de 20 centimètres et que cela pourrait aller jusqu'à un mètre.
Quels sont les impacts ? Nous nous sommes focalisés sur les deux plus importants qui sont le recul du trait de côte et les risques de submersion. Ces deux phénomènes seront par ailleurs amplifiés par les événements météo extrêmes, les Évex, qui vont aggraver leurs conséquences.
D'un point de vue économique, l'OCDE a publié une étude, en 2019, qui estime les coûts des dommages de 1 000 à 100 000 milliards de dollars par an, à l'horizon 2100. Ces coûts pourraient être divisés par 100 à 1 000 si les adaptations pertinentes étaient mises en oeuvre.
La conclusion nous semble très claire : l'atténuation du changement climatique est absolument indispensable et doit s'accompagner d'une stratégie d'adaptation. L'atténuation est indispensable pour que l'adaptation soit tolérable et vivable.