La question des changements radicaux est aussi liée au travail qu'a fait le groupe sur la fiction. Je ne peux pas juger de la rapidité des changements possibles. Ce serait une simplification de toute la réglementation qui pèse sur les épaules du maire pour prendre en charge le problème de la hausse du niveau de la mer et la restructuration de son territoire.
Nous nous sommes focalisés sur le territoire français. Certains territoires, comme l'île d'Oléron, seront très touchés par le phénomène et d'autres pratiquement pas. Cela repose la question de l'équité entre les territoires, à laquelle nous n'apportons pas de réponse, ainsi que celle de l'équité et de la solidarité internationales. Certains états insulaires risquent de disparaître dès 80 centimètres de montée du niveau de la mer.
Les chiffres du GIEC que nous avons présentés sont assez modérés. Il existe une grande incertitude sur le rehaussement possible de la mer, en particulier sur le niveau de fonte des glaces de l'Antarctique. De nombreuses études sont en train de paraître là-dessus, mais il semblerait que le rehaussement puisse être bien plus élevé à l'horizon 2100.