Merci de ce travail très intéressant sur ce texte, qui a une dimension électoraliste importante.
Je veux citer l'extrait d'un ouvrage récent de la philosophe Élisabeth de Fontenay : « Faire parler le silence de l'animal a été nécessaire à l'homme depuis qu'il s'est mis en tête de définir son humanité, non tant par souci de connaissance que par volonté de promouvoir sa dignité. » La dialectique de l'homme et de l'animal est, de fait, très ancienne.
L'examen de ce texte entraînera d'importants débats politiques et philosophiques. J'ai l'impression que l'on pourrait aller vers une situation où l'animal serait traité à l'égal de l'homme, à l'heure où la condition sociale de nombreux êtres humains doit encore progresser. Cela m'interroge : même si la condition animale doit progresser, il ne faudrait pas inverser les valeurs et accorder plus à l'animal qu'à l'homme.