Intervention de Philippe Goujon

Réunion du 28 mars 2006 à 16h30
Bilan des violences urbaines et situation dans les banlieues — Discussion d'une question orale avec débat

Photo de Philippe GoujonPhilippe Goujon :

À l'époque, 217 d'entre eux ont été blessés, dont 10 assez gravement. Faut-il le rappeler, les forces de l'ordre ont été la cible de tirs à balles réelles à Montfermeil, Grigny, Brest, La Courneuve et Saint-Denis.

Depuis le début des manifestations, on déplore aussi 450 blessés, dont 90 pour la seule journée de jeudi, soit trois fois plus que pendant les violences de l'automne. C'est grâce au professionnalisme de ces fonctionnaires que nous n'avons eu à déplorer aucun mort parmi les émeutiers.

« J'aime bien frapper la police. J'attends la bavure, comme ça, ça tournera à l'émeute », déclarait un jeune de Bobigny, venu jeudi à Paris pour « casser » du policier et du manifestant.

Des événements comparables avaient fait 54 morts à Los Angeles, en 1999.

L'attribution d'une prime de 300 euros à chacun des fonctionnaires concernés, comme vous me l'aviez alors annoncé, monsieur le ministre, en commission des lois

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