Intervention de Philippe Goujon

Réunion du 28 mars 2006 à 16h30
Bilan des violences urbaines et situation dans les banlieues — Discussion d'une question orale avec débat

Photo de Philippe GoujonPhilippe Goujon :

Avec 5 000 à 6 000 hommes supplémentaires, il deviendrait possible de créer de véritables services spécialisés, avec des unités d'information, des îlotiers à pied, des brigades anticriminalité de nuit étoffées, et des cellules d'intervention en support, en cas de crise.

Je pense également, étant donnée la situation, qu'il convient de s'interroger sur un rétablissement de la loi du 8 juin 1970, dite loi « anti-casseurs ». Elle permettrait de sanctionner les instigateurs et ceux qui participent à une action concertée, menée à force ouverte par un groupe qui aurait provoqué des violences ou des destructions de biens. Notre collègue Éric Raoult l'a d'ailleurs recommandé, dans une proposition de loi déposée à l'Assemblée nationale.

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