Intervention de Philippe Goujon

Réunion du 28 mars 2006 à 16h30
Bilan des violences urbaines et situation dans les banlieues — Discussion d'une question orale avec débat

Photo de Philippe GoujonPhilippe Goujon :

Enfin, un cas nous touche particulièrement, en tant qu'élus parisiens : le quartier de la Sorbonne est interdit au public depuis plus de deux semaines ; quelle mesure d'indemnisation et de soutien d'urgence pouvez-vous prendre, monsieur le ministre, pour les commerces saccagés, pour les commerces implantés dans le périmètre qui sont privés de clientèle, pour leurs employés qui sont en chômage technique ?

Si la capitale a été globalement épargnée par les émeutes urbaines de l'automne dernier, c'est aussi parce que la préfecture de police a accompli sa tâche. Elle a été la première, peut-être, à réformer la police de proximité.

C'est le gouvernement Balladur qui, par la loi du 21 janvier 1995 d'orientation et de programmation relative à la sécurité, a décidé de passer d'une police d'ordre à une police de proximité.

Si la mise en place de cette police, à partir de 1999, n'a pas eu les effets escomptés, c'est que, à cause du gouvernement de l'époque, les effectifs ont manqué, c'est que la théorie du policier généraliste, idéalisée au colloque de Villepinte, s'est révélée un mythe, que la police judiciaire a été sacrifiée et que les missions des îlotiers ont été dévoyées.

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