Je me réjouis de ce mouvement, qui, j'en suis convaincu, correspond à des évolutions de fond de la société française d'aujourd'hui. Je suis résolu à l'encourager, en espérant pouvoir compter sur votre soutien, parce que ces télévisions jouent, comme les radios de proximité, associatives et indépendantes, un rôle tout à fait essentiel, celui de lien social. Par ailleurs, ce rôle est aussi stratégique sur le plan du pluralisme de l'information et de la diversité de l'offre de programmes.
Je me félicite de la diversité croissante des télévisions locales, qu'il s'agisse des télévisions locales hertziennes analogiques, qui comportent des télévisions de régions, de villes ou de pays, des télévisions locales du câble et du satellite, des télévisions associatives et de quartier, mais aussi - c'est une étape nouvelle qui se profile - des télévisions locales diffusées par Internet grâce à l'ADSL. Quel que soit le mode de diffusion, chacune d'elles contribue à rapprocher tous les jours un peu plus nos concitoyens.
Ce mouvement de proximité accompagne un autre mouvement d'ampleur nationale, que je tiens à rappeler d'emblée parce qu'il me paraît déterminant pour apprécier l'évolution actuelle de l'offre télévisuelle dans notre pays : il y a en effet presque un an jour pour jour, ce sont quatorze nouvelles chaînes gratuites qui ont été diffusées en numérique grâce au déploiement de la TNT, synonyme d'une plus grande égalité entre les territoires, d'une plus grande liberté de choix dans l'accès à la culture, à l'information, au divertissement. Grâce à ce déploiement, qui a été un très grand succès, la chaîne Public Sénat, par exemple, est accessible à quelque deux millions de foyers dotés de la TNT.