Intervention de Agnès Pannier-Runacher

Réunion du 3 février 2022 à 14h30
Évaluation de l'opportunité et de l'efficacité des aides versées au titre du plan de relance dans le cadre de la crise sanitaire — Débat interactif

Agnès Pannier-Runacher :

Soyons très clairs : en 2017, le niveau d’imposition des entreprises et des ménages français était l’un des plus élevés, sinon le plus élevé, de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Les impôts ont baissé, sous notre impulsion, de 52 milliards d’euros – c’est du jamais vu –, 26 milliards pour les ménages, 26 milliards pour les entreprises. Ainsi s’explique qu’en dépit d’une crise inédite nous ayons amélioré notre attractivité et accueilli, en 2020, plus de projets industriels que l’Allemagne, le Royaume-Uni et l’Espagne réunis.

La mécanique est parfaitement cohérente : la baisse des impôts, que nous avons trouvés à un niveau élevé, a permis de relancer l’économie et de créer de l’emploi et de la croissance.

Je ne suis pas la seule à défendre une telle mécanique : la baisse des impôts de production est désormais une mesure relativement consensuelle. Maintenir cette orientation sans augmenter par ailleurs d’autres impôts et en se montrant soucieux de la dépense publique – vous avez raison – devrait nous permettre de continuer à relancer l’économie.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion