Monsieur le président, notre groupe s’associe à l’hommage que vous avez rendu à notre collègue Olivier Léonhardt.
Ma question s’adresse à M. le ministre de l’agriculture et de l’alimentation.
Nous ne pouvons pas le nier, le changement climatique va affecter de plus en plus nos vies et notre avenir.
Les événements climatiques imprévus se révèlent de plus en plus violents et réguliers, avec des pluies diluviennes lors des épisodes cévenols, des sécheresses qui s’éternisent et des canicules qui s’intensifient. Que dire également de l’épisode de gel du printemps dernier, qui a ravagé 30 % de nos vignes, notamment dans l’Yonne !
C’est pour anticiper et se préparer à cet avenir que le Président de la République a demandé la tenue du Varenne agricole de l’eau et de l’adaptation au changement climatique.
Monsieur le ministre, l’accès à l’eau est un enjeu vital de toute société. Vous le dites régulièrement : il n’y a pas d’agriculture sans eau, et pas de France forte sans agriculture forte.
Il nous fallait sortir des postures dans lesquelles les conflits d’usages nous avaient enlisés, au moyen de la concertation et de l’échange transpartisan, avec l’ensemble des acteurs concernés.
C’est cette méthode que vous avez employée, avec Bérangère Abba, lors des travaux du Varenne agricole de l’eau et de l’adaptation au changement climatique, auxquels, me semble-t-il, 1 400 personnes ont participé ces six derniers mois.
Les conclusions de ces travaux ont été rendues hier matin en présence du Premier ministre, qui a tenu à les clore, en un acte politique fort et volontariste que nous devons saluer.
Monsieur le ministre, à l’heure où le Sénat examine un des volets de votre plan d’action avec votre projet de loi Assurance climatique (portant réforme des outils de gestion des risques climatiques en agriculture), quel consensus se dégage de ces propositions ? Quel est le calendrier que vous envisagez ?