Monsieur le président, mesdames les sénatrices, messieurs les sénateurs, je ne pourrais peut-être pas répondre à toutes vos questions dans les cinq minutes qui me sont imparties en conclusion de ce débat. Je souhaite donc m’exprimer dès à présent.
La stratégie nationale pour l’autisme au sein des troubles du neuro-développement 2018-2022 est la première à avoir pris en compte le TDAH, après trois plans spécifiquement consacrés à l’autisme.
Lors de la Conférence nationale du handicap, le Président de la République s’est en effet engagé à élargir aux 7-12 ans l’accès aux plateformes de coordination et d’orientation. C’est souvent au début des apprentissages en élémentaire qu’apparaissent les premiers signes d’alerte sérieux, et c’est grâce aux associations impliquées dans la prise en charge du TDAH, avec qui nous travaillons en coconstruction, que nous avons décidé de faire évoluer notre stratégie.
Je vous remercie d’organiser ce débat au Sénat. Il est extrêmement important de prendre en charge les enfants, les adultes, mais aussi leurs familles, qui ont dû procéder à de multiples adaptations dans leur vie. Nous devons impérativement alléger le poids qui pèse sur leurs épaules en assurant la portabilité et la continuité des adaptations pédagogiques nécessaires de l’enfance jusqu’à l’âge adulte, toujours dans une logique de concertation avec les associations.