Monsieur le sénateur, je suis toute disposée à débattre de la question des précarités et du bilan gouvernemental sur l’accompagnement des étudiants – nous n’avons pas à en rougir ! –, mais, par respect pour la chambre haute, revenons-en au sujet qui nous anime : le wokisme.
Contre le wokisme, nous avons saisi le collège des déontologues. Nous renforçons le rôle des référents déontologues dans les territoires, car notre objectif est bien de protéger les libertés académiques et d’empêcher l’installation d’une pensée qui serait autorisée, alors qu’une autre ne le serait pas.
Pour y parvenir, deux enjeux se présentent devant nous. Le premier consiste naturellement à garantir l’environnement de nos universités. Nous devons faire en sorte que nos étudiants étudient dans de bonnes conditions, en bonne santé, dans des logements dignes, que les enseignants soient protégés et n’aient pas peur qu’on les lynche ou qu’on les jette au pilori.
Monsieur le sénateur, les étudiants de notre pays rêvent d’une université qui rayonne, qui brille par sa recherche. C’est le deuxième enjeu et nous agissons en ce sens, par des recrutements au sein du CNRS ou par la réforme de Parcoursup, qui ne doit plus laisser la place au hasard.
Voilà la réalité : il y a quelques années, le choix des parcours était laissé au hasard. Ce n’est pas notre conception de la promesse républicaine.
Le 28/04/2022 à 15:59, aristide a dit :
"qui ne doit plus laisser la place au hasard."
le hasard est partout, c'est le grand maître de l'univers...
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