Je vous remercie, madame la secrétaire d’État, de ces précisions. Il est effectivement important de veiller à la pluralité des recherches.
Il y a deux ans, j’ai lancé avec mes étudiants un débat dans le cadre des politiques culturelles de la France, sur la question du langage et de l’écriture inclusive. Les trois quarts d’entre eux s’y disaient favorables. Lorsque je leur ai proposé d’écrire un mémoire ou de réaliser des travaux sur ces questions, aucun d’entre eux n’a pu approfondir ses recherches, faute d’argumentation scientifique organisée dans l’état de l’art du travail universitaire.
Par ailleurs, parmi les travaux qui m’ont été remis, aucun n’a été rédigé en écriture inclusive ; je n’avais pourtant pas fermé la porte à cette possibilité.
Il ne faut pas confondre le débat qui traverse une jeunesse étudiante et intellectuelle, friande de nouveaux courants de pensée, et la réalité de la production universitaire par les docteurs et les chercheurs. C’est la raison pour laquelle il convient, pour se faire une idée juste de l’état de la recherche, de se fonder sur les grandes publications scientifiques et sur les travaux de doctorat.
Le 28/04/2022 à 16:29, aristide a dit :
"de se fonder sur les grandes publications scientifiques et sur les travaux de doctorat. "
Dans lesquels tout débat contradictoire est absent...
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