Monsieur le sénateur Decool, vous avez mis en lumière le sujet important de l’écriture inclusive et du point médian.
La position des ministres Jean-Michel Blanquer et Frédérique Vidal a été – vous l’avez rappelé – extrêmement claire : l’écriture inclusive n’a sa place aujourd’hui ni dans nos universités ni au sein des établissements de l’éducation nationale. La raison en est simple ; ce n’est pas la grammaire française, ce n’est pas du français !
Vous avez aussi évoqué la pièce de théâtre Les Suppliantes. Nous sommes en parfait accord. Jamais dans notre pays nous ne devrions nous accommoder de censure, de censeurs ou d’une moralité qui nous imposerait de nous priver de la grandeur de la culture, française en particulier. C’est pourquoi, compte tenu de cet enjeu important et des débats qui ont eu lieu, cette pièce a été rejouée en présence de Frédérique Vidal et de Franck Riester, alors ministre de la culture.