Monsieur le sénateur, la priorité absolue est de protéger la liberté académique et d’accompagner en cela les présidents d’université.
C’est d’ailleurs pour cette raison que la ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation a saisi, vous l’avez dit, le collège de déontologie pour qu’il lui remette un avis. Cet avis sert aujourd’hui de base, en plus des autres outils dont nous disposons, à l’ensemble des référents universitaires.
Au-delà, nous avons la volonté farouche d’accompagner les présidents d’université à chaque fois qu’ils en ont besoin, et de reprogrammer les événements qui ont été annulés. Sur plusieurs centaines d’événements – colloques, débats… –, une vingtaine a été annulée en raison de troubles ; la doctrine du ministère est d’accompagner les présidents d’université pour reprogrammer ces événements.