J’ai été, comme président de région, avec le directeur de l’époque de Sciences Po, l’un des premiers à ouvrir des classes d’accès aux instituts d’études politiques dans les lycées professionnels, mais il fallait y travailler pour réussir. Certes, il y avait un soutien, un appui, mais il y avait surtout du travail. Aujourd’hui, on s’aperçoit que des jeunes, parce qu’ils ont le malheur d’être fils de bourgeois, inscrits dans un bon lycée, et d’avoir de bons résultats, s’entendent dire que leur place n’est pas là.