Vous m’interrogez plus spécialement sur la section Thiers-Boën-sur-Lignon, qui constitue la partie centrale de la ligne Clermont-Ferrand-Saint-Étienne, et qui est classée en petite ligne ferroviaire jusqu’à Saint-Just-sur-Loire, à l’approche de l’agglomération de Saint-Étienne. Cette section, qui est la plus montagneuse, fait l’objet d’une suspension des circulations depuis 2016 ; un service de substitution par autocar a donc été mis en place.
L’accord pour la relance du ferroviaire en Auvergne qu’ont signé le 5 octobre 2020 le président du conseil régional et le Premier ministre pour la période 2020-2022 n’a en effet prévu aucun investissement sur la section Thiers-Boën-sur-Lignon. Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes a annoncé au mois de février 2021 le lancement d’une étude pour expertiser les besoins et envisager une réhabilitation à un coût moins élevé que celui estimé jusqu’à présent.
C’est en effet à la région, autorité organisatrice de transports en la matière, de définir les modalités de services envisageables sur ce tronçon, qui incluent le recours à des choix technologiques innovants, alternatifs au ferroviaire lourd. Si un projet viable venait à émerger, soyez assuré, monsieur le sénateur, que l’État serait prêt à accompagner les acteurs territoriaux dans cette démarche.
Par ailleurs, les résultats de cette étude permettront d’alimenter les discussions relatives à l’élaboration du protocole d’accord État-Région sur l’avenir des petites lignes ferroviaires, qui est en cours de négociation entre l’État et la région Auvergne-Rhône-Alpes. Là encore, monsieur le sénateur, soyez assuré que, si la décision est prise et que la région suit la volonté exprimée par les habitants, l’État sera au rendez-vous.