Monsieur le sénateur, je ne dispose pas à cette heure de l’ensemble des éléments de réponse à votre question.
Vous avez exprimé une inquiétude relative au financement de ce projet, indiquant qu’il manquait 340 millions d’euros. Sur ce point, je puis vous rassurer : la région Nouvelle-Aquitaine s’est engagée à compléter le financement pour la part que les collectivités territoriales n’apporteront pas finalement. Cet engagement est pris.
Vous m’interrogez par ailleurs sur la saisine du Conseil d’État relative à l’ordonnance. Permettez-moi de ne pas faire de commentaire sur l’avis que le Conseil d’État rendra : il lui appartient, et à lui seul, d’analyser les aspects juridiques et financiers de ce projet.
Au-delà de ces éléments, comme je l’indiquais tout à l’heure, j’estime qu’il y a un subtil équilibre à trouver entre les lignes à grande vitesse et les lignes d’aménagement du territoire, qui relèvent d’une desserte régionale plus fine.
C’est tout l’enjeu de ces contrats que nous signons avec les différentes régions : faire en sorte de ne pas être « dépossédés » des moyens nous permettant de financer ces projets relevant de l’intérêt régional et local. Jusqu’à présent, nous y sommes parvenus ; le GPSO en est l’exemple.