Intervention de Joël Giraud

Réunion du 1er février 2022 à 14h30
Quelle politique ferroviaire pour assurer un maillage équilibré du territoire — Débat interactif

Joël Giraud :

Monsieur le sénateur, vous m’interrogez en second lieu sur la ligne Bourges-Montluçon, que je connais bien et dont je mesure l’importance.

La régénération de cette ligne, qui sera prise en charge à 100 % par SNCF Réseau à partir de 2024, est tout à fait symbolique du plan de revitalisation des petites lignes ferroviaires engagé par le Gouvernement en février 2020, après la signature d’un protocole d’accord entre l’État et la région Centre-Val de Loire définissant la stratégie d’investissements pour les dix ans à venir.

À la fin de 2022, l’État aura débloqué 66 millions d’euros d’autorisations d’engagement en faveur des petites lignes en Centre-Val de Loire pour la période 2020-2022, soit 100 % de ses engagements pris dans le cadre de l’avenant au contrat de plan État-région du 8 juillet 2020.

L’État a notamment financé des investissements de régénération de la ligne Bourges-Montluçon à hauteur de 91, 5 %, comme il s’y était engagé, soit plus de 26 millions d’euros, pour des travaux à réaliser en 2023, le complément de 8, 5 % étant apporté par SNCF Réseau.

La poursuite de ce programme de régénération par SNCF Réseau à compter de 2024 permettra de maintenir à niveau les infrastructures de la ligne et, partant, la qualité des dessertes ferroviaires que vous appelez de vos vœux, ce que je comprends parfaitement tant les difficultés d’enclavement de cette région, que je connais bien, sont sérieuses.

J’en viens à l’axe structurant POLT. Les travaux de régénération de cette ligne, dont le montant s’élève à 1, 6 milliard d’euros, sont financés par SNCF Réseau. Les opérations, qui ont commencé en 2015 et qui se poursuivront jusqu’en 2025, concernent les ouvrages d’art, ainsi que les caténaires. Elles permettront de garantir la performance des infrastructures à horizon de 2025.

Des travaux de modernisation sont réalisés en complément pour un montant de 385 millions d’euros, dont les deux tiers sont déjà financés par l’État, les régions desservies étant sollicitées pour le dernier tiers.

Enfin, le matériel roulant sera remplacé par un matériel neuf, plus rapide et plus confortable à l’horizon de 2026.

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