Ma question s’adresse à Mme la ministre déléguée chargée du logement.
La Fondation Abbé Pierre vient de remettre son vingt-septième rapport sur l’état du mal-logement en France, évaluant à près de 4, 1 millions le nombre de mal-logés et qualifiant le logement de « parent pauvre du quinquennat ».
Le bilan du président-candidat apparaît de plus en plus comme, au mieux décevant, au pire catastrophique. Ce quinquennat aura été marqué par une politique engendrant une hausse de la pauvreté et des inégalités, et par une production de logements sociaux à son plus bas niveau depuis quinze ans.
Le logement est un déterminant majeur de l’équilibre des ménages : pour leur budget, leur vie privée, leur santé et leur bien-vivre. Pourtant, nous voici à quelques heures du vote du projet de loi relatif à la différenciation, la décentralisation, la déconcentration et portant diverses mesures de simplification de l’action publique locale, dit 3DS, qui marquera le renoncement à l’esprit de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains, dite SRU.