Les tensions s’accumulent à l’Est depuis plusieurs semaines. Le Président de la République s’est rendu à Moscou, puis à Kiev. Il a tenté de maintenir le dialogue et de rechercher une solution politique.
Je crois que c’est l’honneur de notre diplomatie et de notre Président que de chercher la désescalade.
Nous serons bien évidemment satisfaits de connaître les derniers éléments d’information sur la crise en cours, à l’issue de ces rencontres.
En cas de guerre, le président Biden a d’ores et déjà affirmé que le gazoduc Nord Stream 2 n’existerait plus. La guerre entraînerait nécessairement une rupture d’approvisionnement.
Cependant, même en l’absence de guerre, le seul climat de tension a des conséquences graves pour tous les Français. La menace de conflit a d’ores et déjà contribué à augmenter significativement le prix du gaz. Bien plus, l’Europe s’est placée dans une situation de dépendance à l’égard du gaz russe. Gazprom représente plus d’un tiers des importations de gaz du continent et 55 % de celles de l’Allemagne.
L’Europe a besoin du gaz russe. Cependant, au regard des tensions actuelles, nous devons nous préparer à nous en passer.
Ma question est donc très simple : quelles mesures sont envisagées pour assurer l’autonomie énergétique de la France et de l’Europe vis-à-vis de la Russie ?