Sa volonté est d’augmenter le niveau général des élèves et d’approfondir les études scientifiques.
Monsieur le sénateur, vous m’avez posé une question très claire : comment ?
Cela passe d’abord par le plan mathématiques 2018-2022, qui a été lancé dès 2018, puis étendu, avec une formation continue des professeurs, des référents mathématiques, des guides et des ressources, ainsi qu’un programme clarifié de la maternelle jusqu’en sixième.
Les évaluations nationales permettent ensuite d’avoir une idée très précise du niveau. Il ne faut en effet pas mettre la poussière sous le tapis.
Citons également les classes dédoublées, que vous connaissez.
C’est un long chemin qui est engagé, c’est vrai. Dans ce long chemin, monsieur le sénateur, le nombre d’heures consacrées aux mathématiques a été augmenté à l’occasion de la réforme du lycée. En effet, lorsque l’on choisit la spécialité mathématiques, le nombre d’heures consacrées à cette matière passe de huit à neuf par semaine.
En réalité, les élèves sont un peu plus nombreux, car ils sont plus de 51 000 à choisir cette option, contre 49 000 auparavant.
Pour aller chercher ce goût, cette passion, cet engagement pour les mathématiques, il y a en outre une nouveauté : les licences sciences et humanités, qui visent à recréer de l’attractivité pour le monde scientifique et les mathématiques.
Monsieur le sénateur, vous le savez, le ministère reste également très ouvert à des aménagements futurs. Des consultations sont lancées. L’objectif est là : accompagner les élèves, accompagner les forces vives de notre pays en renforçant l’enseignement des mathématiques.