Mesdames, messieurs les sénateurs, depuis le début du quinquennat, nous sommes attachés à accompagner ces professionnels qui réalisent un travail remarquable auprès des personnes âgées comme des personnes handicapées.
Je vous rappelle que les conditions ont été négociées avec Michel Laforcade et que les associations gestionnaires, les employeurs, ont agréé une augmentation au 1er janvier, pour étendre le Ségur aux personnels dits non soignants accompagnants dans les établissements médico-sociaux et les services d’accompagnement.
Forts des problématiques de recrutement que nous ne nions pas, qui découlent de la crise sanitaire, nous avons été à leurs côtés, avec le Premier ministre. Nous avons ainsi avancé au 1er novembre dernier la revalorisation du Ségur prévue au 1er janvier et nous l’avons étendue non seulement aux établissements relevant de la sécurité sociale, mais également à ceux qui dépendent des départements. Il s’agissait justement d’éviter les différences entre des personnels faisant le même métier auprès des personnes les plus fragiles et les plus vulnérables.
La hausse de 183 euros par mois, prévue par les accords du Ségur, a été étendue à partir du 1er novembre. Les associations gestionnaires ont opéré cette revalorisation et l’État est à leurs côtés pour la compenser à l’euro près.
Sur le reste, sur les accompagnants éducatifs, sociaux, médico-sociaux, nous continuons. Denis Piveteau a mené une grande concertation sur l’attractivité des métiers. Le 18 février prochain, comme il s’y est engagé, le Premier ministre tiendra la Conférence des métiers de l’accompagnement social et médico-social. Chacun – fédérations d’employeurs, État, départements –, en responsabilité, œuvre à accompagner ces professionnels qui font un travail remarquable.
Oui, nous devons rendre ce métier plus attractif, instaurer des passerelles, renforcer la formation. C’est tout l’enjeu de l’accompagnement que nous sommes en train de mettre en place.