Les élus ruraux ont le sentiment que l’État fait tout pour que la France des campagnes aille de mal en pis : carburant hors de prix, constructions et plan local d’urbanisme interdits, communes sans trésorerie, territoire sans téléphonie, médecins partis et, maintenant, carte scolaire sans stratégie.
C’est une faute et une erreur.
C’est une faute, parce que le ministre de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports ne tient pas son engagement d’écouter les élus.
C’est une erreur, parce que la France des campagnes est en train de se reconstruire, grâce à ses élus. Ceux-ci tiennent d’une main la fibre, de l’autre des services qu’ils attirent, tout en essayant de sauver des commerces.
La modernité, c’est la ruralité. L’espoir, c’est l’espace. Il est encore temps de revenir sur cette décision en donnant des instructions pour faire cesser la casse des classes et pour sacraliser la ruralité.