Nous allons bien entendu le suivre. Il sera retentissant, au vu du nombre de personnes concernées. Il va forcément nous éclairer.
Nous poursuivrons nos travaux sur ce sujet dans les prochains mois. Nous vous remercions de votre action depuis de longues années. Nous le savons, la prostitution est une violence terrible.
Le porno, ce n'est pas du cinéma, c'est une violence. Au travers de la pornographie, on a laissé se poursuivre la prostitution dans les faits. J'avais travaillé le sujet en amont, mais les mots utilisés ce matin sont extrêmement choquants. La pédocriminalité et le racisme, entre autres, sont interdits. Ils continuent pourtant d'exister et d'être promus sur ces sites.
Oui, l'amendement de notre collègue Marie Mercier, voté au Sénat en 2020, vise à bloquer l'accès des mineurs aux sites pornographiques. Ce ne sera pas suffisant pour s'attaquer à cette industrie, puissante par son argent, mais aussi par les moyens modernes qu'elle utilise, et qui sont plus difficiles à appréhender et à contourner.
Nous allons poursuivre ce cycle d'auditions avec les rapporteures. Nous auditionnerons le CSA, désormais Arcom. Cette audition sera très importante, puisque le contrôle de l'accès et de l'image permettrait de résoudre une partie du problème.
Nous organiserons le jeudi 3 février notre table ronde de chercheurs et juristes. Ce travail visera notamment à émettre des propositions législatives et des recommandations.
Merci à vos associations et à toutes les personnes qui s'engagent bénévolement sur ce sujet de préoccupation. Ce sont des milliers d'enfants, de jeunes, d'adolescents qui sont aujourd'hui formatés par la pornographie.
Vous nous avez proposé de nous envoyer des documents plus étayés. Nous y sommes évidemment ouverts.