Nul ne peut imaginer les efforts et l'énergie qui ont dû être déployés depuis quelques années pour arriver à cette proposition de loi, qui apparaît comme un texte historique - ne serait-ce que parce que nous avons réussi à dégager du temps, dans nos deux assemblées, pour débattre de cette question qui, jusqu'à présent, était souvent évacuée d'un revers de main et avec un sourire ironique. Notre législature sera celle qui aura le plus permis de faire avancer la cause de la condition animale. Certaines associations de protection animale jugeront ces dispositions insuffisantes, mais l'immense majorité d'entre elles salueront sans doute notre travail.